R.I.P to my sinus
C'est vraiment étrange, mais il y a certains moments dans ma vie où l'on dirait que mes prières se font exaucer par une entité qui prends pitié de moi ou bien une entité qui veux m'endetter de faveurs à retourner. Personnellement, je dirais que c'est un mélange des deux, je n'ai jamais confiance en personne, alors imaginez une entité...!
Ne vous inquiétez pas, il y a un lien avec ce que je vais raconter. So read on if you got balls.
La nuit du dimanche à lundi m'a été pénible. Toute la fin de semaine, j'avais sous-estimé ma grippe parce qu'après tout, j'avais SEULEMENT mal à la gorge. Pfft! Ma grippe n'a pas hésité à me faire regretter ma naïveté! J'ai passé la nuit à éternuer comme une damnée en plus d'avoir des nausées écoeurantes que mes quintes de toux n'aidaient en rien. J'ai finalement pu fermer les yeux au moment même où normalement je dois me lever pour les cours : 5 h 30. J'ai décidé de prendre le risque de ne pas aller à l'école cette journée-là, question de bien kicker dans ma grippe et d'avoir la paix une fois pour toutes (ou pour le reste de la semaine au moins). Ça me stressait un peu de ne pas aller en cours puisque j'étais en Communication Visuelle toute la semaine (Comm. Visu = tonne de projets) et il y avait eu vent qu'on commencerait un nouveau module (Illustrator!!!). Néanmoins, j'ai risqué. Par contre, le reste de ma journée m'a été très pénible en conséquence de deux engueulades en une journée... Ironie du sort, on aurait dit que depuis ces engueulades, ma semaine n'est qu'un empilement d'emmerdes par-dessus emmerdes.
Ma grippe s'est apaisé le temps de quelques heures. Depuis, elle ne me lâche plus. Je me sens tellement dizzy que j'ai de la difficulté à exécuter un devis sans perdre mes moyens. Mes sinus sont sur le point de mourir tellement j'éternue et je crois même que je pourrais ouvrir une usine de morve tant que j'en aie. Physiquement, on peut conclure que ce n'est pas la joie. Ironie du sort, le projet que j'ai manqué lundi était plutôt facile, mais j'ai dû le faire en récupération puisque ma prof, pour une raison x, a refusé de me l'expliquer pour que je le fasse à la maison (bitch finie). J'ai suis donc rester en récupération hier après-midi, contre mon gré et mon désir de vouloir tomber comme une brique dans mon lit. J'ai fait du mieux que j'ai pu, mais mon travail est complètement affreux. Je ne sais pas comment j'ai fait pour m'en sortir, mais je l'ai fait. Le hic c'est que j'aurai sûrement une mauvaise critique... M'enfin. Je suis sortie de ma flagellation AKA récup à 14 h 30, certaine d'avoir à attendre une éternité avant qu'un autobus qui me débarque près de chez moi daigne passer. Premières lueurs de lumière à l'horizon : arrivé à l'arrêt, l'horaire m'indique que la 27 passera dans la minute suivante. Je lâche un gros soupir de soulagement et je passe à travers la soirée du mieux que je peux, tout en éternuant continuellement.
Ce matin, c'était la belle affaire. Mon sommeil n'a pas tellement paru, c'était comme si je n'avais jamais dormi. Ça m'a pris un temps fou choisir mon linge et j'ai pogné le fixe pendant cinq bonnes minutes. Dans l'autobus aussi c'était la belle affaire. Plein de monde à craquer, mais quand je dit plein c'est PLEIN! Première fois que je vois un bus rempli à ce point! Tout au long du trajet à travers lequel je voyais le nombre de passagers augmenter dangereusement, j'avais un petit sentiment qui me disait que je serais sortie des couvertures pour rien parce que l'école serait fermée pour une raison x ou autre connerie du genre. Je prends mon mal en patience pendant vingt minutes qui m'en paraissent 60. À mi-chemin, je commence à m'affoler (parce que oui, je m'affole toujours). COMMENT je vais faire pour sortir du bus? Question existentielle. Le seul moyen pratique et rapide était... la fenêtre derrière moi. Les passages faisaient deux à trois rangées debout et d'autres se tenaient tant bien que mal dans les marches de l'entrée ou de la sortie. Moi, pas maussade pour un sou le matin (ouais, ouais), j'ai fait du mieux que j'ai pu pour sortir sans trop déranger le peuple dans la 41. Mes premiers mots, lorsque je me suis levée de mon banc ont été: « Tabarnak, comment m'a faire pour sortir d'icitte. *Soupirs, soupirs.* Tabarnak, c'était mon arrêt ça. » Voyez, je suis d'un charme ensorcelant. Pour ajouter du réalisme à cette citation, prononcez-le tout comme si vous aviez le nez congestionné.
Finalement, je suis sortie de mon enfer sur roues en demandant à quelques personnes de sortir le temps de ME laisser sortir. Tout en maudissant la pluie qui risquait d'aggraver ma grippe de merde, j'ai sprinté une marche rapide jusqu'à l'école. Rendu à mon cours, j'ai eu confirmation que mon feeling était plus que véridique. Après 15 minutes et des échanges de mails/numéros de tél., notre professeur n'était toujours pas présent. La classe entière a décidé de crissé son camp, comme on dit en bon québécois. D'un côté, j'étais en maudit de m'être levé pour rien et d'avoir vécu ze pire matin in the bus, mais en même temps j'ai vraiment besoin d'une journée pour reprendre mes heures de sommeil raté. Pour couronner le tout, Annie s'est porter volontaire pour raccompagner quelques personnes dont moi. Je me sentais mal à l'aise de demander un lift, je ne voulais pas qu'elle fasse un trop grand détour à cause de moi. De toute manière, je déteste demander quoi que ce soit aux gens donc bon... Elle a quand même fait ce petit détour qui s'est avéré en être un pas si pire puisqu'elle habite Fabreville et je l'ai remercié fort fort de sa gentillesse.
De retour au bercail, je relaxe à fond. J'ai lu et commenté la plupart des notes que j'ai loupées. J'ai pris soin de mon Facebook qui commençait à sentir le moisi. J'ai ajouté les numéros de téléphone des filles dans mon cellulaire et ajouté leurs adresses mail à ma liste de contact MSN. Je me mouche et j'éternue entre deux frappes. J'avais pensé commencer lentement à monter le girly blog, mais il faut que je fasse une partie avec ma soeur puisqu'elle sera coauteure, sauf que je ne sais pas quand elle sera de retour du travail...! Bref, je fais des trucs vraiment constructifs lorsque j'ai congé. Et vous savez pas quoi? Pour les deux prochaines semaines, j'aurai seulement quatre jours d'école. Ensuite j'en aurais que deux! Il ne me reste plus qu'à espérer que je serais plus souvent en Saisie de texte et Illustrator que Communication Visuelle...! JE SUIS ÉCOEURÉE DE LA TABLE À DESSIN!!!
- Ouais, bah, désolé. Cette note était vraiment ennuyeuse... Mettons ça sur le compte de ma grippe, tiens.
- Chéwi veut m'acheter le nouveau Ipod Nano rose pour ma fête!!! Il est F-O-U.
- J'adore lire des livres en anglais.
- Putain que j'ai faim.
- Il pleut tellement que la puie s'infiltre dans la maison. J'ai placé un bucket Sponge Bob au sous-sol!!!
Humeur: Grippée qu'el cawliss
Musique: CSS - Music is my hot hot sex
Lecture: Harry Potter and The Deathly Hallows
Breuvage/Boisson: Café Colombien Corcé
Doit faire: Concept élaboré/Bannière/Blogue pour le blogue girly